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Cet article (signé par D.M.) est paru dans La Presse de la Manche du 11.11.2009

Original publié dans La Presse de la Manche
Mer
11
Nov

Foulées de la Presse 2009 – Témoignages d’avant course 

11 novembre 2009 - Publié par

Une championne cherbourgeoise et un habitué de l’organisation témoignent de leur passion pour les Foulées dans cet article de la Presse de la Manche.

Nathalie Blanchet : Une championne de France 60 m haies

C’est un grand moment pour tous

Nathalie Blanchet, championne de France vétérane du 60 mètres haies, également, médaillée de bronze avec le 4 x 400 m seniors de l’AS Cherbourg, participe à l’organisation technique des Foulées, et ce, depuis la toute première édition. Elle témoigne.

Nathalie Blanchet à droiteQ : Cela fait déjà longtemps que vous faites du sport et plus particulièrement de l’athlétisme ?
R : Oui, c’est vrai, ça fait un moment que je pratique à l’AS Cherbourg qui est maintenant l’Entente Athlétisme de Cherbourg-Querqueville. C’est évident que depuis tout ce temps, j’ai recueilli des résultats, tant au niveau départemental, régional et aussi national. Ce sont ces derniers que je retiens le plus avec le titre de championne de France sur 60 mètres haies vétérans et celui par équipes avec les hurdleuses de l’AS Cherbourg.

Q : Quel est votre rôle le jour des Foulées?
R : Il consiste à chapeauter tout ce qui concerne les arrivées. Non pas côté des cordes qui limitent les couloirs, mais après les barrières. C’est là que sont collationnés tous les classements au fur et à mesure que les coureurs arrivent au bout des couloirs. Une fois récoltés, ces classements sont transmis au PC pour établir, noir sur blanc, les résultats officiels des différentes activités. Disons que je gère l’ensemble de ces arrivées sur les huit couloirs, mis en place le matin par l’organisation.

Q : A vous entendre, ce n’est sûrement pas une tâche facile ?
R : Non, c’est vrai mais l’expérience aidant, il n’y a pas ou peu d’erreurs. Je fais cela depuis que les Foulées existent, c’est dire, si j’ai connu tous les rouages d’un ce poste qui est important, car il détermine pour la suite le bon classement de chaque arrivant. « C’est un grand moment pour tous »

Q : Êtes-vous présente depuis le tout début des Foulées?
R : Je n’ai loupé aucune organisation. C’est tout simple et j’en suis ravie !

Q : Dans le détail, quel est votre job ?
R : Il faut tout préparer. Mettre des enveloppes à disposition de l’équipe qui est en place pour récupérer tous les dossards. C’est un gros travail mais ça fonctionne bien, c’est le principal. Quand on sait que chaque couloir doit être vérifié rapidement, ce n’est pas si facile qu’on pourrait le croire. En amont, je prépare tout pour que les équipes puissent faire letravail de récupération sans faire de fautes. Ce sont toutes des personnes de l’AS Cherbourg, elles connaissent leur tâche à fond, c’est comme cela que le travail est exécuté rapidement.

Q : Il y a dû y avoir des moments difficiles au fil des années?
R : C’est vrai. Au début, il n’y avait pas les code-barres, il fallait prendre chaque numéro de dossard à la main sur un papier ou encore sur des magnétophones. Disons que c’était un peu la galère, maintenant avec le matériel moderne, tout est assez simplifié.

Q : Que pensez-vous de cette organisation qui dure depuis 28 ans ?
R : Moi je pense que c’est un moment magique chaque année. Je suis très émue au moment des Foulées. Quand on voit tout ce brassage de gens qui viennent pour faire la course populaire. Certains pour s’amuser, d’autres pour tenter de faire une performance personnelle. Si on ajoute à tout cela, les courses des petits qui sont motivés comme quatre. Toucher un public de sportifs aussi large, il n’y a que les Foulées pour réussir cet engouement. J’ai remarqué qu’au fil du temps, les gens se préparent beaucoup mieux qu’avant. Ils sont motivés et ça se voit.

Propos recueillis par D.M.

Dominique Lahaye : Un des hommes incontournable des Foulées

« Je rends service à tout le monde »

Dominique Lahaye, est un des hommes incontournables des Foulées mais aussi à l’AS Tourlaville-cyclisme. Toujours disponible dans les grandes organisations locales, il nous parle de son « job », le 11 novembre, le jour où toute la ville bouge avec ce grand rendez-vous populaire.

Dominique Lahaye au centreQ : Dominique, tu es impliqué depuis longtemps dans d’autres organisations?
R : Oui, depuis 1976, je suis engagé avec les dirigeants de l’AS Tourlaville-Cyclisme. Ce n’est pas rien, mais ça me plaît et surtout, j’aime beaucoup rendre service. Au club, je conduis la voiture de dépannage, je suis aussi présent dans les organisations cyclistes et plus particulièrement lors du Tour du Pays du Cotentin, et ce, depuis sa création. Je me retrouve aussi aux Trois jours pour aider à l’organisation. Ca fait beaucoup de temps passé en tant que bénévole, mais ça me plaît énormément.

Q : Tu viens d’ailleurs d’être récompensé pour tout cela ?
R : Ah oui, j’ai reçu dernièrement au cours de l’assemblée générale du Comité de la Manche de cyclisme, la médaille de bronze du comité de Normandie. C’est vrai que ça m’a fait énormément plaisir, mais je ne fais surtout pas cela que pour les honneurs. Participer et donner le coup de main quand il le faut, c’est comme une devise que j’applique pour aider les copains qui ont toujours besoin de quelqu’un quand ils sont à court d’aide…Et ça arrive souvent !

Q : Parlons des Foulées, quelle est ton occupation ? .
R : Je suis là le matin de bonne heure comme tout le monde. J’aide surtout à préparer le podium des arrivées pour mettre les banderoles en place sur ce podium, mais aussi sur les barrières qui sont posées pour sécuriser des gens qui viennent voir les courses. Là, ce n’est plus les cyclistes qui demandent mon aide mais Patrick Martin de la Caisse d’Épargne. C’est un copain, je sais qu’il a toujours besoin de gens. Je crois même que çela fait 25 ans que je participe aux Foulées. Au début, ce n’était pas la Caisse d’Épargne, mais j’étais là quand même pour faire autre chose. J’étais souvent désigné pour réguler la sortie des coureurs après l’arrivée quand ils rejoignent leurs familles. Je suis aussi sur le pont quand on coupe les oranges le matin avec l’équipe de La Presse de la Manche, je les distribue l’après midi avec les récompenses qui sont attribuées. Ca fait quand même une sacrée journée que ce 11 novembre tous les ans !

Q : Pour conclure, que penses-tu de cette organisation en plein centre-ville ?
R : Que du bien ! Depuis que les Foulées existent, il y a toujours un monde fou à venir regarder les courses qu’elles soient des petits ou des grands. Chacun a au moins une personne de connaissance à applaudir. Disons que sans Marcel Clairet qui a eu l’idée de cette formidable organisation, le 11 novembre ne serait pas ce qu’il est à Cherbourg et surtout dans les rues ! J’espère qu’il va faire beau… ou tout du moins qu’il ne va pas pleuvoir car la fête est gâchée dans ces cas-là. C’est déjà arrivé je m’en souviens, quand tu es trempé après une journée de flotte, ce n’est pas gai, pour personne d’ailleurs mais bon, il faut faire avec…

Propos recueillis par D.M.

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