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Cet article est paru dans La Presse de la Manche du 11.11.2008

Original publié dans La Presse de la Manche
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Foulées de la Presse 2008 – Le plaisir avant tout 

11 novembre 2008 - Publié par

On compte sur vous ! A quelques heures des Foulées voila le message plein d’espoir laissé par Marcel Clairet en première page de la Presse de la Manche.

Il serait en effet bien dommage de voir cette excellente manifestation sportive et festive disparaitre dans les affres des méandres administratifs et sécuritaires bien dans l’air du temps actuellement en France. Voici l’excellente (comme toujours) première page publiée à l’aube des Foulées par Marcel Clairet, le directeur de la Presse de la Manche.

Fauchées en pleine santé par un certificat médical de non contre-indication à la pratique de l’athlétisme en compétition prescrit par la nouvelle réglementation 2008 de la fédération française d’athlétisme, les foulées vont vivre une 27ème édition qui aura la même saveur que ses devancières sans en avoir tout à fait la même texture.

Si le bulletin de santé de cette manifestation a toujours été au beau fixe, c’est qu’elle tire sa force de la volonté de milliers d’acteurs et de spectateurs de faire de ce rendez-vous un rendez-vous unique, privilégié et incontournable.

Les foulées sont l’émanation d’un mouvement populaire aussi fort que spontané, aussi généreux que festif et convivial. Leur réussite démultipliée à l’envie est bien due à l’adhésion massive et sans faille d’une population qui a décidé, depuis le premier jour, d’en faire une journée sacrée, faîte de rencontres, d’échanges, de sport et d’amitié entre gens, venus de divers horizons, armés de la seule idée de faire la fête, ensemble…

La recette marche, ainsi, chaque année, avec bonheur. Voilà vingt-sept ans, que le miracle des foulées se répète au coeur d’une cité qui se transforme en un véritable chaudron où l’on aime se tremper et se retremper tant l’ambiance est joyeuse, régénératrice et porteuse d’espérance. Une vraie potion magique toujours bonne à prendre, ne serait-ce que l’espace d’un instant, dans ces années de crise à répétition…

Si l’histoire du « certif' », nous la connaissons et la vivons depuis 1999 avec l’obligation par le code du sport du ministère de la santé et de la jeunesse et des sports d’une non contre-indication à la pratique sportive en compétition ce qui n’avait pas manqué, alors, de geler quelques ardeurs, la sagesse avait toutefois prévalu.

Et, fort des licences des uns et des autres dans leurs sports de prédilection, des licences UNSS et UGSEL et du souci de la loi distillée ça et là, le peloton s’était très vite « refait la cerise ».

Mais, cette fois, la barre est bien trop haute d’autant que les trois quarts de cette masse galopante n’a que pour seule motivation annuelle dans ce domaine : une participation spontanée à cette sacro-sainte journée.

Dès lors qu’un Amaël Moinard, quinzième du dernier Tour de France ne peut participer pour n’avoir qu’un sésame médical de cycliste ou qu’un triathlète devra rester dans les starting-blocks de la journée, on mesure sans plus de discours, l’ampleur des dégâts dans cette forêt de jambes.

Et bien sûr, comme il n’est surtout pas question de faire un croc en jambes à la loi ou plutôt aux règles en vigueur, désormais, à la FFA qui a reçu délégation du ministère, nous reste-t-il alors, aujourd’hui, pour seule ouverture de mettre à pied nos préposés aux classements et de courir pour le seul plaisir de se retrouver comme au bon vieux temps…

« Non, non, non, les foulées ne sont pas mortes », et c’est bien ce que nous allons réaffirmer tous ensemble, en ce prochain 11 novembre en se replongeant dans cette atmosphère aussi magique que fantastique d’un jour vraiment pas comme les autres.

Du plus jeune au plus ancien, nous aurons tous à coeur de rappeler « haut et fort », notre attachement à une belle épreuve qui nous berce, nous envoûte et nous réunit dans un même élan depuis tant d’années. On compte sur vous dans la joie et la bonne humeur avec pour seule conviction de vivre, à l’unisson un moment d’exception comme les foulées ont toujours su nous en procurer.

Main dans la main, athlètes de toujours, qui se sont sans cesse investis dans cette journée, et athlètes d’un jour vont de concert entonner un rythme tout à l’honneur d’une épreuve que le public n’a jamais lâché, lui aussi. Comme quoi ça devrait faire très fort tant les foulées doivent vivre… !

Marcel Clairet

Tous aux Foulées, même sans classements cette année !

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